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Avril 2013
Un mois très stable et globalement peu orageux, sans activité convective réellement sévère.
Résumé du mois
Le mois d'avril 2013 a été caractérisé par un faible nombre de jours avec orage et par une sévérité orageuse anormalement basse.
A l'exception du 12 avril, qui enregistre une activité orageuse relativement étendue, aucune dégradation orageuse de grande ampleur n'a été observée au cours de ce mois. Les orages forts sont restés très localisés et circonscrits, et aucun orage violent ou extrême n'a été observé.
Dans l'ensemble, l'analyse des indicateurs montre que le potentiel de convection a été très sensiblement inférieur à la normale d'un mois d'avril sur l'ensemble du pays.
Faits marquants du mois
+ 4 avril : un orage de forte intensité provoque d'abondantes chutes de grêle et de très fortes précipitations dans l'Aude
+ 30 avril : une supercellule transite sur la Creuse en fin d'après-midi
Fréquence des orages
On dénombre 20 jours avec orage, dont 9 jours en première décade, 6 en deuxième décade et 5 en troisième décade.
Les orages ont été peu nombreux pour un mois d'avril, avec un déficit moyen de 5 jours par rapport à la normale récente. On enregistre ainsi une baisse de 30% du nombre de jours avec orages par rapport à avril 2012. De fait, il s'agit du mois d'avril le moins orageux depuis 2009, à égalité avec 2011.
Seuls le Centre, ainsi qu'une partie de l'Auvergne et de la Bourgogne, ont connu une activté orageuse moins déficitaire qu'ailleurs.
Les orages ont été peu nombreux pour un mois d'avril, avec un déficit moyen de 5 jours par rapport à la normale récente. On enregistre ainsi une baisse de 30% du nombre de jours avec orages par rapport à avril 2012. De fait, il s'agit du mois d'avril le moins orageux depuis 2009, à égalité avec 2011.
Seuls le Centre, ainsi qu'une partie de l'Auvergne et de la Bourgogne, ont connu une activté orageuse moins déficitaire qu'ailleurs.
Nombre de jours avec orage (à gauche) et écart à la moyenne 2009-2012 (à droite)
Intensité des orages
3 jours avec orage fort ont été recensés durant ce mois. Aucun orage violent ni extrême n'a été enregistré.
Parmi les phénomènes orageux enregistrés, on relève : 0 tornade, 0 trombe, 1 lame d'eau avec dégâts, 3 chutes de foudre destructrices, 4 chutes de grêle de forte intensité, 5 rafales convectives sévères.
Parmi les phénomènes orageux enregistrés, on relève : 0 tornade, 0 trombe, 1 lame d'eau avec dégâts, 3 chutes de foudre destructrices, 4 chutes de grêle de forte intensité, 5 rafales convectives sévères.
Nombre de jours avec orage fort (à gauche), orage violent (au milieu) et orage extrême (à droite)
Indice national de sévérité orageuse
A échelle nationale, l'ISO* moyen mensuel ressort à 0,83 soit une valeur en forte baisse par rapport à celles enregistrées en avril 2011 et avril 2012.
La journée la plus orageuse de ce mois est celle du 12 avril, avec un ISO de 8,1.
La distribution décadaire est dominée par une activité orageuse légèrement plus marquée en début de seconde décade. Ainsi, les ISO moyens décadaires s'établissent comme suit : 0,6 en première décade, 1,2 en deuxième décade et 0,7 en troisième décade.
La journée la plus orageuse de ce mois est celle du 12 avril, avec un ISO de 8,1.
La distribution décadaire est dominée par une activité orageuse légèrement plus marquée en début de seconde décade. Ainsi, les ISO moyens décadaires s'établissent comme suit : 0,6 en première décade, 1,2 en deuxième décade et 0,7 en troisième décade.
Ecarts à la normale
L'instabilité latente a présenté un déficit marqué sur l'ensemble du pays. Les départements les plus en repli sont ceux du Nord, du Pas-de-Calais et de la Gironde, avec un déficit qui dépasse 60%. D'une manière générale, toutes les régions qui s'étirent de la Manche à l'Alsace ont connu un mois d'avril très stable. Les déficits les moins significatifs concernent la Nièvre et le Cher (environ -30% par rapport à la normale 1981-2010).
A échelle nationale, il faut remonter à 2002 pour retrouver un mois d'avril plus stable.
Les contenus en eau précipitable ont pour leur part été à dominante excédentaire, notamment sur une grande moitié est du pays (jusqu'à +19% par rapport à la normale sur le Territoire de Belfort). Seules la Bretagne et la Normandie présentent un déficit, qui demeure toutefois très modeste (jusqu'à -8% par rapport à la norme sur les Côtes-d'Armor).
Rapport à la normale de la MUCAPE (à gauche) et rapport à la normale de l'eau précipitable (à droite)