Observatoire français des tornades et orages violents

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Février 2012

Un mois exceptionnellement peu orageux

Résumé du mois

Le mois de février 2012 a été caractérisé par une activité orageuse exceptionnellement faible, qui s'illustre par un très faible nombre de développements convectifs orageux et des intensités extrêmement limitées. De fait, l'instabilité convective moyenne de ce mois s'établit au niveau le plus bas jamais enregistré en France depuis la fin des années 1940, tous mois confondus.
 

Faits marquants du mois

Sans objet

 

Fréquence des orages

On dénombre 4 jours avec orage. Le nombre de jours avec orage est particulièrement faible, et en forte baisse par rapport au mois de janvier, qui pourtant était déjà le mois de janvier qui comptait le plus petit nombre de jours avec orage de ces 4 dernières années. La répartition de ces jours avec orage a été relativement homogène au cours de ce mois (les 5, 10, 11 et 21 février).
Cette très faible activité orageuse a surtout affecté les deux départements corses. A l'exception des Pyrénées-Atlantiques, on ne compte aucun jour avec orage sur la France continentale au cours de ce mois.
Les évolutions interannuelles les plus sensibles concernent les départements du grand ouest français, habituellement les plus exposés à l'activité orageuse hivernale.

 
       
Nombre de jours avec orage (à gauche) et écart à la moyenne 2009-2012 (à droite)
 

Intensité des orages

Aucun jour avec orage fort n'a été recensé durant ce mois.
Parmi les phénomènes orageux enregistrés, on relève : 0 tornade0 trombe0 lame d'eau avec dégâts0 chute de foudre destructrice0 chute de grêle de forte intensité0 rafale convective sévère.

Nombre de jours avec orage fort
 
 

Indice national de sévérité orageuse

A échelle nationale, l'ISOmoyen mensuel ressort à 0,00. Il s'agit de l'ISO mensuel le plus faible depuis la création de cet indicateur en 2008 et sa mise en exploitation en janvier 2009. Même si le recul sur cet indice est encore limité à 3 années complètes, cette valeur quasi nulle (0,004) constitue vraisemblablement une valeur historiquement basse si l'on en juge par le caractère exceptionnel du déficit d'instabilité convective enregistré durant ce mois.
 
 
 

Ecarts à la normale

L'instabilité latente a été exceptionnellement inférieure à la normale sur l'ensemble du pays. Elle s'établit au niveau le plus bas jamais enregistré en France depuis la fin des années 1940, tous mois confondus.

Les contenus en eau précipitable sont également exceptionnellement déficitaires surtout sur la moitié sud du pays. Les conditions glaciales et anticycloniques expliquent cette situation.

 
       
Rapport à la normale de la MUCAPE (à gauche) et rapport à la normale de l'eau précipitable (à droite)